Publication de l’arrêté de revalorisation du Smic au 1er mai 2023
Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) correspond au salaire horaire minimum légal en dessous duquel un employeur ne peut pas rémunérer s…
Dans un arrêt du 5 février 2025, la Cour de cassation a rappelé qu'un employeur peut invoquer des faits déjà sanctionnés pour établir une faute grave lorsque le salarié persiste dans son comportement fautif.
En principe, selon la règle « non bis in idem », un même fait fautif ne peut être sanctionné deux fois. Si un salarié a été sanctionné par un avertissement, il ne peut pas l’être à nouveau pour les mêmes faits par un licenciement. La jurisprudence est constante sur ce point.
Toutefois, cette règle ne s’applique pas si le salarié poursuit ou aggrave son comportement fautif après une première sanction. Dans ce cas, l’employeur peut tenir compte des faits déjà sanctionnés pour caractériser une faute grave.
Dans cette affaire, une responsable de magasin avait reçu un avertissement pour des comportements inappropriés (surveillance abusive, remarques déplacées, critiques dénigrantes). Après cet avertissement, une enquête interne a révélé de nouveaux faits fautifs : appels téléphoniques pendant ses congés, exigences excessives, propos dénigrants, interdiction faite aux salariées d’utiliser les vestiaires.
L’employeur a alors prononcé un licenciement pour faute grave. La cour d’appel avait invalidé ce licenciement, considérant que…