Renonciation tardive à la clause de non concurrence : la contrepartie financière obligatoirement versée

Afin de prévenir des atteintes aux intérêts légitimes de son entreprise, l’employeur peut prévoir, sous certaines conditions, une clause de non-concurrence dans le contrat de travail de ses salariés.

La clause de non-concurrence insérée dans un contrat de travail vise à limiter la liberté d’un salarié d’exercer des fonctions équivalentes chez un concurrent ou à son propre compte après la rupture de son contrat de travail.
La clause de non-concurrence n’est pas légalement définie mais a été précisée et encadrée par la jurisprudence. Ainsi, pour qu’elle soit applicable, cette clause doit répondre à certains critères cumulatifs qui conditionnent sa validité.
En effet, pour être valable, la clause de non-concurrence doit respecter les critères suivants :

  • être indispensable à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise ;
  • être limitée dans le temps et dans l’espace. Sa durée ne doit pas être excessive et elle doit prévoir une zone géographique précise ;
  • prévoir une contrepartie financière raisonnable versée au salarié par son employeur, lors de la rupture du contrat de travail ;
  • tenir compte des spécificités de l’emploi du salarié.

Les conditions doivent être réunies cumulativement pour que la clause de…

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