Assises Nationales de l’Aide à Domicile 2023
La fédération est partenaire des Assises Nationales de l’aide à domicile qui se tiendront le mardi 7 novembre 2023. Au titre de ce partenariat, vous béné…
La Loi Borloo, adoptée en 2005, a marqué un tournant dans le développement des services à la personne (SAP) en France. Pour célébrer ses 20 ans, une étude Ifop pour la FESP révèle comment les Français perçoivent aujourd’hui cette mesure phare et son impact sur l’emploi, la professionnalisation du secteur et l’accès aux aides fiscales comme le crédit d’impôt de 50 %.
Un succès reconnu par une majorité de Français
Près de 80 % des Français estiment que la Loi Borloo a permis de professionnaliser le secteur des services à la personne, favorisant ainsi la montée en compétence des intervenants et la qualité des prestations proposées.
Des bénéfices visibles sur la qualité de service
Selon l’étude, 60 % des Français estiment que la Loi Borloo a amélioré la continuité du service, et 56 % soulignent son impact positif sur la qualification et la formation continue des intervenants.
Une mesure connue mais encore insuffisamment
Près de la moitié des bénéficiaires (48 %) affirment que le crédit d’impôt a été déterminant dans leur décision de recourir aux services à la personne.
L’étude met en lumière un risque majeur pour le secteur en cas de réduction ou suppression du dispositif :
Seuls 6 % continueraient à recourir aux SAP dans les mêmes conditions.
Ces chiffres montrent que le crédit d’impôt n’est pas seulement un avantage fiscal, mais un outil structurant pour l’économie légale du secteur.
Un secteur créateur d’emplois et de lien social
Depuis 2005, la Loi Borloo a contribué à structurer un secteur qui représente aujourd’hui plusieurs centaines de milliers d’emplois. La professionnalisation des intervenants, soutenue par la formation continue, a renforcé la qualité de service et amélioré les conditions de travail.
Un soutien indispensable pour les ménages et les aidants
Les services à la personne répondent à des besoins croissants : aide à domicile pour les personnes âgées, garde d’enfants, soutien scolaire, entretien du logement… L’avantage fiscal reste un facteur déterminant pour rendre ces prestations accessibles à tous.
Lors des Assises nationales de la FESP, organisées le 3 juin 2025 à Station F à Paris, la Fédération a réuni des personnalités emblématiques autour des enjeux d’avenir des services à la personne. Parmi les invités de marque figuraient Jean-Louis Borloo, initiateur de la loi, Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et de la Famille, Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail, Olivier Dussopt, ancien ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, ainsi que Patrick Martin, président du Medef FESP.
Ces assises ont constitué une tribune exceptionnelle pour confronter les regards politiques, institutionnels et sectoriels, dans un esprit de dialogue et de construction collective.
Des propos marquants pour renforcer la feuille de route
Voici quelques extraits forts de cette journée, qui soulignent à la fois la volonté d’inscrire le secteur dans la stabilité et l’avenir, tout en rappelant la fragilité de certains acquis.
Ces déclarations marquantes, portées par des acteurs clefs, résonnent comme une réaffirmation de la trajectoire impulsée depuis 2005 : professionnalisation, qualité de service, et structuration durable d’un secteur indispensable.
Stratégie future
En s’appuyant sur ce rendez-vous symbolique des Assises, la FESP pose les jalons d’une action tournée vers l’avenir :
Maintenir et renforcer un dispositif plébiscité
Vingt ans après sa mise en place, la Loi Borloo est toujours perçue comme un levier essentiel pour l’emploi, la professionnalisation et l’accessibilité des services à la personne.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :