Profil FESP : Alexandre Gallet, administrateur de la FESP et du SESP

A l'occasion de la semaine nationale de la petite enfance, nous faisons un zoom sur la garde d'enfant. Alexandre Gallet, administrateur de la FESP, partage son parcours, son expérience et revient sur les grands combats de ce secteur.

Qui êtes-vous ?

Bonjour je suis Alexandre Gallet. J’ai 52 ans, je suis marié et père de 3 enfants.

Quel est votre parcours professionnel ?

Après des études de commerce (ESSEC) et une dizaine d’années en tant que salarié en charge du développement réseau et de la gestion de magasins d’enseignes de distribution spécialisée, j’ai décidé de créer avec un associé une entreprise spécialisée dans la garde d’enfants à domicile, ZAZZEN. Notre positionnement premium s’appuie sur :

  • une orientation clients très affirmée (avec un rôle de conseils aux familles et de recherche d’une solution personnalisée et adaptée à leurs besoins, quels qu’ils soient : temps plein ou partiel, en mode mandataire ou de mise à disposition, en garde simple ou partagée…)
  • une très forte exigence dans le recrutement et l’accompagnement des intervenant(e)s en charge des enfants (avec le développement dès la création de ZAZZEN d’un organisme de formation intégré).

ZAZZEN s’est développé en proposant également durant une petite dizaine d’années des solutions de crèches.

Je suis actuellement président d’EDUCAZEN, qui regroupe les activités de garde à domicile de ZAZZEN et celles d’EDUCAZEN (autre acteur des services à la personne créé en 2006) dans les 18 agences de son réseau, qui couvre toutes les plus grandes villes en France.

En cette semaine de la petite enfance, quels sont les grands combats de ce secteur ?

Ils sont nombreux .

D’abord, attirer de nouveaux intervenants en mettant en avant l’attractivité de nos métiers, porteurs de sens.

Puis garantir la qualité de nos prestations en pérennisant le cahier des charges et en évitant un nivellement par le bas lié à une überisation de notre activité.

Mais aussi nous rendre plus visibles auprès des familles et des pouvoirs publics pour que la garde à domicile soit considérée comme une vraie solution de garde choisie et non subie.

Enfin améliorer la solvabilisation des familles en obtenant un élargissement des aides aux parents d’enfants de 6 à 10 ans (aujourd’hui la CAF n’aide que les familles dont un enfant a moins de 6 ans) et l’instantanéité de la réduction d’impôts.

Comment vous représentez-vous le rôle d’administrateur à la FESP ?

Je me sens comme un trait d’union entre les adhérents FESP et le bureau et les permanents de la FESP. Mon rôle est donc à la fois de faire remonter les avis du terrain et d’expliquer les décisions prises par la FESP. En tenant compte de la diversité des métiers et des modes d’intervention.

Si vous deviez recommander à un chef d’entreprise de rejoindre la FESP, quel serait votre argument choc ?

On est plus fort ensemble que seul : la FESP permet de s’informer, d’échanger avec d’autres acteurs du même secteur, de défendre nos métiers, de porter des revendications, de proposer des solutions supports mutualisés qui permettent des économies et des pistes de croissance…

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