Contribution de la FESP sur la proposition de loi « Bien vieillir »

Malgré les besoins grandissants de la population d’être accompagnée à domicile pour faire face à leur perte d’autonomie et ou handicap, le secteur de l’aide et de l’accompagnement à domicile est confronté à de vives tensions en recrutement sur l’ensemble des métiers qui ne permet actuellement pas de répondre à l’ensemble des besoins croissants des publics fragiles.

Fort de ce constat, et comme vous le savez, la FESP porte depuis plusieurs mois auprès du gouvernement (Elysée, Matignon, Ministères) ainsi que des élus (Parlementaires et Présidents des conseils départementaux) les mesures de la Commission Maintien à domicile indispensables pour réussir le virage domiciliaire à venir.
A ce titre, la FESP n’a pas manqué de rappeler au gouvernement et aux parlementaires qu’elle attendait beaucoup de la Proposition de loi « Portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France » examinée actuellement à l’assemblée nationale.

La FESP avait eu l’occasion également d’organiser en janvier dernier un diner débat FESP avec la rapporteuse de la Proposition de loi. Ce diner avait permis aux membres de la commission Maintien à domicile de décrire leurs réalités et de porter directement à la rapporteuse les propositions de la FESP.

Consciente que cette proposition de loi n’est pas une loi budgétaire, la FESP espère néanmoins qu’elle portera des mesures fortes en faveur de la valorisation et attractivité des métiers, de lutte contre la maltraitance, et de soutien homogène des pouvoirs publics à destination des acteurs. Cela n’empêche pas la FESP de continuer d’appeler de ses voeux à une loi grand âge qui comprendrait des mesures financières.

En ce sens, vous voudrez bien trouver ci-après la contribution de la FESP qui a été remise avant l’examen du texte à tous les parlementaires et qui porte notamment les mesures suivantes :

  • Une revalorisation du tarif Apa / Pch prestataire à 26 € ;
  • La création d’un tarif national mandataire ;
  • L’obligation de formation ou d’expériences préalables pour intervenir dans le secteur de l’aide à domicile ;
  • La création d’une carte professionnelle à tous les intervenants d’aide à domicile ;
  • Des solutions en faveur de la mobilité ;
  • Etc.

Retrouvez les mesures détaillées dans le document suivant.

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