Les Assises Nationales de la FESP à Marseille
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Lors des Assises Nationales de la FESP, la Ministre Véronique Louwagie a rappelé l’importance stratégique de notre secteur .
Le secteur des services à la personne a célébré un moment clé : les 20 ans de la loi portée par Jean-Louis Borloo, qui a jeté les bases d’un dispositif ayant profondément transformé l’accompagnement des familles, des personnes âgées et des publics fragiles. Lors de cette table ronde des Assises de la FESP, la ministre Véronique Louwagie, Jean-Louis Borloo et Brice Alzon ont livré des messages forts, mêlant reconnaissance du chemin parcouru et détermination à préparer l’avenir.
Dès son ouverture, la ministre a exprimé son émotion de participer à cet anniversaire symbolique :
« Vingt ans après la loi de Jean-Louis Borloo, c’est un bel anniversaire. Constatons tout ce qui a pu être fait, tout le chemin qui a été bâti. Mais surtout, préparons l’avenir, car c’est bien de cela qu’il s’agit. »
Pour la ministre, les services à la personne représentent bien plus qu’un secteur économique. Ils incarnent un véritable pilier de cohésion sociale et territoriale, en répondant aux besoins d’un nombre croissant de ménages :
« Aujourd’hui, les services à la personne, c’est un peu plus de 20 milliards d’euros, quatre millions de ménages bénéficiaires, et surtout un lien humain qui n’a pas de prix. »
Interrogée sur le rôle stratégique de ce secteur pour l’économie française, Véronique Louwagie a rappelé l’importance de consolider et d’élargir les dispositifs existants :
« Non, les professionnels ne sont pas oubliés. Mais il faut continuer à accompagner, avec une meilleure attractivité des métiers, de meilleures rémunérations, de vraies perspectives d’évolution et de meilleures conditions de travail. »
La ministre a également insisté sur l’enjeu démographique :
« Nous avons devant nous le vieillissement de la population, un défi majeur pour les dix à quinze ans qui viennent. Les besoins vont croître, et il faudra se donner tous les moyens d’y répondre. »
La table ronde a permis d’aborder deux attentes majeures des entreprises : la simplification administrative et la visibilité des règles du jeu. Sur ces points, Véronique Louwagie a reconnu la nécessité d’aller plus loin :
« Il nous faut simplifier à tous les niveaux. Des avancées ont été faites, mais nous devons continuer, notamment en exploitant davantage les outils numériques et l’intelligence artificielle pour faciliter la gestion des activités. »
Quant à la stabilité réglementaire, elle a rappelé son importance pour restaurer la confiance des entrepreneurs et investisseurs :
« Oui, nous avons besoin de stabilité. Elle est indispensable pour bâtir une dynamique durable dans ce secteur. »
Brice Alzon, président de la FESP, a insisté sur la nécessité de disposer de données objectives pour contrer les critiques récurrentes sur le coût du crédit d’impôt. Une demande que la ministre a jugée légitime, tout en réaffirmant la pertinence de cet outil :
« Trois éléments justifient pleinement l’intérêt du crédit d’impôt : la réponse à des besoins croissants, la création d’emplois non délocalisables et la lutte contre le travail dissimulé. Oui, vous pouvez compter sur moi pour défendre et faire évoluer ce dispositif essentiel. »
Jean-Louis Borloo, initiateur de la loi de 2005, a été chaleureusement remercié pour avoir conçu un dispositif devenu indispensable au quotidien de millions de Français. Véronique Louwagie a conclu avec émotion :
« Si cette loi n’avait pas été faite, nous serions aujourd’hui en grande difficulté. Merci d’avoir eu cette vision il y a vingt ans. »
En clôture, la ministre a rendu hommage à l’engagement des professionnels :
« Merci pour tout le service que vous apportez. Vous pouvez compter sur moi pour maintenir, adapter et faire évoluer les dispositifs afin de répondre aux besoins. »
Brice Alzon a exprimé la reconnaissance de la Fédération :
« Nos professionnels, nos entrepreneurs, nos 200 000 salariés savent qu’ils peuvent compter sur vous. Merci d’être à nos côtés pour construire l’avenir. »
Ces Assises ont confirmé que les services à la personne sont bien plus qu’un secteur économique : ils constituent un moteur d’emploi, un soutien vital pour les familles et un maillage social unique sur l’ensemble du territoire. Porté par la reconnaissance des pouvoirs publics et l’engagement de ses acteurs, le secteur aborde ses 20 prochaines années avec ambition : renforcer son attractivité, moderniser ses pratiques et continuer à créer du lien humain au cœur de l’économie française.